En sociologie, on parle (toujours? encore?) des rapports “de classe, de genre, de race”.
Je comprends que les habitudes notionnelles aient la vie dures, mais travaillant en sciences du langage (à/sur/à propos de) la clarté de la langue – je voudrais pouvoir dire, “à la transparence”…- ou du moins à sa désopacification, cela me semble ardu d’un point de vue référentiel – c’est-à-dire en 2015 – de comprendre précisément de quoi l’on est en train de parler.
L’occasion d’un travail à nouveau sur l’histoire des mots (et des notions) – un peu comme s’interroger, comme je l’ai entendu dans un amphi d’agrégatifs, pour savoir si Voltaire était ou non antisémite. La question des mots tabous.
Remarque annexe (sociologique et sociale) : en France, note numéro de sécurité sociale (INSEE) commence par un 1 si on est un homme ; un 2 si l’on est une femme. On pourrait songer à passer de 1 et 2 à 0 et 1. Ce serait à nouveau intéressant – et cohérent relativement au monde où nous vivons qui est constitué de nombreuses suites de 1 et 0 (programmation informatique).